Deux classes du collège ont participé au Défi Babelio en 2022-2023

Deux classes du collège ont participé au Défi Babelio en 2022-2023

Une classe de 5ème et de 3ème ont participé cette année au défi littéraire, nommé « Défi Babelio », où tous les élèves de la classe doivent lire et s’échanger les 35 livres sélectionnés pour répondre au quiz final au mois de mai. Ils doivent également réaliser des productions durant l’année scolaire.

Il y a 35 livres pour une classe. Au début de l’année, chaque élève choisit un livre et doit le lire. Une fois qu’un élève a fini un livre, il doit prendre son carnet Babelio et noter une critique du livre en écrivant ce qu’il en pense, ce qu’il a aimé etc… Il met également une note avec des étoiles puis trouve des mots en rapport avec le livre, cite un passage du livre qu’il a apprécié et pour finir créé un petit quiz sur ce livre comme si c’était des questions qu’il poserait à un autre élève ayant lu le livre.

Ensuite, il peut aller au CDI pour échanger son livre contre un autre, dans tous les cas, le professeur de français et Mme Lamargot organiseront des séances pour échanger les livres. Cette année, tout le monde dans ma classe a lu au moins trois livres. Certains élèves ont lu jusqu’à dix livres !

Tout au long de l’année, des productions ont été réalisées. Sur le site de Babelio, chaque élève a publié une critique sur son premier livre. Des dessins/ou des photomontages ont été réalisées sur son 2e livre pour participer au concours InstaDéfi : il fallait mettre cinq éléments en rapport avec le livre (dessins, photos personnelles, photomontages,…). L’objectif était de faire deviner de quel livre il s’agissait sans que ce soit trop facile.

On a aussi réalisé des booktrailers, avec le logiciel Animoto. Ce sont des bande-annonces de livres qu’on a lu. L’objectif est de donner envie de lire aux autres élèves. Vous pouvez découvrir ci-dessous les productions des élèves de 5e et de 3e.

Nous avons beaucoup apprécié participer au Défi Babelio, découvrir ces livres et les différents outils numériques.

Concours d’écriture sur le thème « se révolter »

Concours d’écriture sur le thème « se révolter »

Un concours d’écriture sur le thème « Se révolter » s’est déroulé durant l’année 2022-2023. Les lauréats sont :

– Laura V. (5e) qui a obtenu le 3e prix pour son histoire « Dans leur peau »
– Léa A. (6e) qui a obtenu le 2e prix pour son histoire « la rebellion »
– Lyséa J. (5e) qui a obtenu le 1er prix pour son histoire  » Garder espoir »

Bravo à elles et félicitations à tous les participants pour leurs belles histoires !

Vous pouvez lire les histoires écrites par les élèves ci-dessous ! Bonne lecture !

 

 

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Rencontres d’auteurs

Rencontres d’auteurs

Le 16 mars 2023 ont eu lieu deux rencontres d’auteurs : une avec Cécile ALIX et la classe des 6e6 ; et l’autre avec Véronique MASSENOT et les 6e4. Des élèves de l’atelier lecture du collège ont également participé à ces rencontres d’auteur.

Ces deux rencontres ont été organisées par Mme Lamargot, dans le cadre du partenariat avec Livrami,  le Salon du Livre Jeunesse qui a eu lieu les 18 et 19 mars 2023 à Dadonville.

Rencontre d’auteur 1 – Cécile Alix

Comme dit précédemment, la première rencontre d’auteur s’est déroulée le 16 mars en M3 (10h30 – 11h30). Le CDI du collège a accueilli la classe des 6e6 et leur professeur de français, M. Bulleryahen, ainsi que quelques autres élèves d’autres classes (dont moi). La professeure documentaliste a reçu l’auteur Cécile Alix, qui écrit des livres dans une tranche d’âge de 7-24 ans. Elle a écrit de nombreux romans et albums, comme « A(ni)mal », « La Street » ou « Cléopâtre vue par une ado » (tous disponibles au CDI) et nous a raconté comment l’idée lui venait pour ses romans. Les élèves de la 6e6 avaient préparé des questions sur de petits papiers afin de les poser à Cécile Alix.

Il y a eu des moments drôles, des questions plus sérieuses, comme, vers la fin de la rencontre, une question sur « de quelle couleur de peau imaginez-vous un personnage, sans en citer l’origine » ; en bref, la rencontre s’est très bien passée et les élèves ont même pu obtenir des photos et autographes avec elle. À la fin de la rencontre, Cécile Alix a dédicacé les livres disponibles au CDI qu’elle avait écrit.

Courte biographie - Cécile Alix

Cécile Alix a commencé à écrire très jeune, vers 7 ans. Petite déjà, elle était passionnée par les histoires que lui racontait sa mère avant de dormir. Lorsqu’un jour elle a découvert que c’était des gens qui les écrivaient, elle a voulu se lancer dans l’écriture à son tour.

Cécile commence par écrire des pièces de théâtre pendant une dizaine d’années, puis se lance dans la réalisation d’albums pour les 7-12 ans, vers ses 20 ans. Une quinzaine d’années plus tard, elle rédige son premier roman, destiné à une tranche d’âge plus avancée.

Aujourd’hui, du haut de ses 51 ans et à l’aide d’un ami dessinateur, elle écrit toujours de nombreux romans et albums pour les 7-24 ans (enfants – adolescents- young adults), dont certains disponibles au CDI !

Rencontre d’auteur 2 – Véronique Massenot

Sur la même journée (16 mars toujours), le CDI a également accueilli Véronique Massenot, autrice de nombreux albums et de quelques romans, pour une seconde rencontre d’auteur. Cela s’est cette fois-ci passé en S1 (13h45 – 14h45), en compagnie de la classe des 6e4 et de Mme Dumas. Durant la rencontre d’auteur, Véronique Massenot a présenté le travail réalisé pour écrire un « J’aime lire », et notamment les multiples corrections et échanges avec l’éditeur. La rencontre avec Véronique était très agréable et les élèves ont posé de nombreuses questions. Elle a notamment dédicacé les livres qu’elle a écrit, avec de belles citations et quelques mots adressés aux élèves du collège Gutenberg.

Courte biographie - Véronique Massenot

Véronique Massenot est née en 1970. Toute petite déjà, ses parents l’emmenaient à la bibliothèque municipale, où elle adorait plonger dans des bacs de livres. En CM1, elle a commencé à écrire des débuts de bandes dessinées avec sa meilleure amie.

A 25 ans, elle a publié son premier roman, « Lettres à une disparue » (éditions Hachette, 1998). Elle a ensuite écrit 2 autres romans et 42 albums dont :

  • « Ce Matin-là », illustré par Stéphane Nicolet, Éditions Nathan Jeunesse (2021)
  • « Hanuman Super Singe », illustré par Fabrice Leoszewski, Éditions de l’Élan Vert (2021)
  • « Des Pinceaux pour Frida », illustré par Élise Mansot, Éditions de l’Élan Vert (2021)

Petit avis personnel de Chloé

J’ai beaucoup apprécié le livre « Des pinceaux pour Frida« . Il était très intéressant car j’ai découvert son autoportrait avec des singes et le fait qu’elle était handicapée.

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Remerciements à Lyséa et Chloé pour leur aide dans l’écriture de cet article.

Une classe de 4e à la découverte des métiers du livre

Une classe de 4e à la découverte des métiers du livre

Dans le cadre du programme Jeunes en Librairie, financé par le Ciclic, une classe de quatrième du collège Gutenberg de Malesherbes a découvert le jeudi 9 février des lieux culturels de Pithiviers, la librairie Gibier et la médiathèque.

Des séances en classe ont permis auparavant aux élèves de découvrir le métier de libraire et la chaîne du livre. Louis Gibier est notamment intervenu pour présenter son métier de libraire.

A la librairie Gibier, chaque élève de 4e a reçu un bon d’achat de trente euros, à dépenser au sein de la librairie. Tous les élèves ont ainsi pu acheter plusieurs livres qui correspondaient à leurs goûts personnels.

Une journaliste de La République du Centre / Le courrier du Loiret a réalisé un article à ce sujet. Vous pouvez le retrouver ci-dessous.

La ruche du CDI et ses abeilles

La ruche du CDI et ses abeilles

Ruche, douce ruche… Vous saviez sûrement que le CDI du collège comportait une ruche, mais connaissiez-vous les secrets qui se cachent derrière la plaquette de bois qui protège les abeilles des élèves trop curieux ? Si non, les voici…

LES ABEILLES

Tout d’abord, avant de parler de notre fameuse ruche, penchons-nous sur les abeilles en général. Cela fait bien des années que grâce à elles, nous avons des fleurs, mais surtout des fruits et légumes. Mais comment et pourquoi ? Tout simplement en butinant les fleurs afin de récupérer leur pollen. C’est ce que l’on appelle la pollinisation. La pollinisation, c’est le fait qu’un insecte pollinisateur, comme les abeilles par exemple, vole de fleur en fleur pour en prendre le pollen. En faisant cela, l’insecte laisse tomber quelques grains de pollen sur le pistil de la fleur, ce qui est essentiel à sa reproduction. C’est aussi simple que cela !

Ce pollen est utile aux abeilles, notamment pour couvrir les besoins en protéines de leurs congénères.

Parlons maintenant des différentes catégories d’abeilles, dans la ruche. Tout d’abord, la plus importante sûrement, la reine. Elle a pour rôle de donner vie aux futures reines. En moyenne, par jour, elle peut pondre jusqu’à 2 000 œufs. Elle est essentielle à la ruche, car sans elle, plus d’abeilles, que se soit des ouvrières ou bien des futures reines. Pour devenir reine, il faut être alimentée par de la gelée royale. Ensuite, il faudra aux futures reines s’éliminer entre elles pour savoir qui deviendra donc la reine des abeilles.

Ensuite, il y a les abeilles ouvrières, toutes celles qui sont nées sans avoir reçu de gelée royale, c’est-à-dire sans pouvoir devenir reines. Il y en a plusieurs sortes, les nettoyeuses, les nourrices, les magasinières de miel, les bâtisseuses, les butineuses… Et encore bien d’autres. Les plus importantes, à mon goût, sont les nourrices. Comme leur nom l’indique, elles nourrissent les larves et la reine. C’est elles qui donnent à certaines la gelée royale et font d’elles de futures reines.

Il reste une dernière catégorie d’abeilles. En effet, nous avons une reine, mais… Et le roi ? Sans roi, pas de larves ! Et bien, ce roi a pour nom « faux bourdon ». Si l’on ne parle jamais de lui, c’est parce qu’il n’est pas très utile. D’abord, il a une courte vie, du printemps à l’automne environ. S’il survit jusque là. Oui, car il faut déjà survivre à la fécondation de la femelle. S’il survit à cela, il lui faudra affronter les ouvrières. Soit elles le chasseront avant l’hiver, soit elles le tueront, car un faux-bourdon n’a pas de dard (et ne peut donc pas défendre) et a l’incapacité de produire du miel (et ne peut donc pas nourrir la ruche).

Ayant parlé de tout à ma connaissance, parlons désormais de l’histoire de notre ruche…

LA RUCHE DU CDI (= APISCOPE)

La ruche du CDI du Collège Gutenberg a été installée en octobre 2021 dans le but de sensibiliser sur l’écologie. On appelle ce type de ruche un « apiscope », car elle elle permet d’observer, en toute sécurité, les abeilles au travail à l’intérieur de la ruche vitrée. Ce sont les élèves d’un atelier existant à l’époque, l’atelier « Développement Durable », qui avaient gagné le plus de votes lors d’un appel à projet du département du Loiret. Ils ont donc pu récolter de l’argent pour construire leur projet et c’est ainsi qu’est née notre ruche…

La reine des abeilles est reconnaissable par son long corps (plus long que celui de ses ouvrières) et le petit point blanc sur son dos. Lorsque la ruche est à découvert, on peut parfois l’apercevoir et, si on a de la chance, on peut même la voir pondre !

En hiver 2021, la population est morte malgré tous les efforts de Mme ROUER et de Mme LAMARGOT, principalement à cause de maladies. Une nouvelle colonie d’abeilles a été installée au printemps 2022. Celle-ci a survécu grâce aux soins du personnel du collège. La population a même incroyablement augmenté en été au point de devoir se séparer de la moitié de la ruche. Sous un banc dans la cour de récréation, a en effet été retrouvé un essaim d’abeilles. Un apiculteur est heureusement venu le récupérer afin de ne pas déranger les élèves.

L’hiver suivant, la population a de nouveau diminué, ce qui est plutôt normal en hiver. Les abeilles sortent moins à cause du froid et peuvent en mourir. Cependant, la population a tout de même proliféré depuis ce début de printemps, et on espère que ça continuera ainsi !

REMERCIEMENTS

Merci à Mme LAMARGOT pour ses explications.

Merci à vous d’avoir lu !

Laura V.

Une ode à la vie en forme de livre

Une ode à la vie en forme de livre

-A quoi rêvent les étoiles- de Manon Fargetton

Gallimard Jeunesse – Paru en 2020

Et s’il existait, comme pour les étoiles, des constellations invisibles à l’œil nu unissant les humains? Titouan ne sort plus de sa chambre. Alix rêve de théâtre. Luce reste inconsolable depuis la mort de son mari. Gabrielle tient trop à sa liberté pour s’attacher. Armand à construit sa vie entière autour de sa fille. Cinq personnages, cinq solitudes que tout sépare. Il suffira pourtant d’un numéro inconnu s’affichant sur un téléphone pour que leurs existences s’entrelacent… «Hasard, destin, alignement de planètes… Appelez ça comme vous voulez, moi j’appelle ça magie.» (4e de couverture)

«Un roman extrêmement attachant» (France inter)

 «Un récit d’une force poétique saisissante» (Télérama)

«Un roman d’une extrême justesse et d’une grande sensibilité» (20 minutes)

«Sans cesse sur le fil de l’émotion, ce roman choral

célèbre la puissance réparatrice du contact humain et de la parole» (La Croix)

«Une ode poétique à la beauté des liens humains» (Le Point)

  • Mon avis :

Justesse psychologique, vérité des situations : découvrez un roman choral brillant et lumineux sur les liens invisibles qui unissent les êtres. Et comme le relayent les médias, ce récit est d’une incroyable force poétique. Même pour moi ne préférant pas ce genre de livres, j’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteur explique, d’une manière incroyablement juste il faut l’avouer, la façon dont tous les êtres sont liés et leurs fragiles équilibres.

Ce roman a obtenu deux récompenses : le prix MILLEPAGES 2020 et le prix PEEP 2021. Dans ce roman de 400 pages, on trouve 5 Thèmes dominants : l’amitié, l’amour, les relations parents/adolescents, le secret, le théâtre

  • Une histoire passionnante :

Titouan , un fan de LEGO, se lie d’amitié avec Alix sur un jeu vidéo. Il va la faire entrer dans l’histoire lorsque un numéro de téléphone inconnu arrivera sur celui de Titouan. Il devra alors se faire passer pour le mari de Luce pour la retenir en ce monde. C’est elle qui l’aidera à surpasser sa phobie de l’extérieur. Un des exemples de la beauté de ce récit. Il aborde aussi des thèmes comme la relation parents-adolescents et la recherche de soi.

  • Cinq personnages attachants :

Titouan : C’est un adolescent passionné de LEGO, qui refuse de sortir et/ou aller au lycée. Il est ami avec Lix qu’il a rencontré dans un jeu vidéo .

Alix : Elle rêve de devenir comédienne à Paris et est au conservatoire de Saint Malo (dans lequel elle tombera amoureuse). Elle est oppressée par son père et se fait secrètement passé pour un garçon, Lix, dans un jeu vidéo. Elle est l’amie de Titouan sur celui-ci.

Armand : C’est le père d’Alix. C’est un musicien et il a construit toute sa vie autour de sa fille .

Gabrielle : C’est une amie à Armand et la professeure de théâtre à Alix. Elle tient trop à la liberté pour entamer une relation amoureuse.

Luce : Elle a perdu son mari deux ans avant le début du récit .Elle est l’auteure des messages envoyés sur le téléphone de Titouan, son numéro étant celui de Lucien, son mari décédé. Luce était aviatrice.

Manon_Fargetton

Pour retrouver l’intégralité de l’entretien, cliquer ici : https://www.gallimard-jeunesse.fr/entretiens/entretien-avec-manon-fargetton-pour-a-quoi-revent-les-etoiles-.html

Comment résumer votre roman en quelques phrases ?

Je voulais écrire sur l’isolement. Et évidemment, je me suis retrouvée à parler de connexion. Des nouveaux liens qui se nouent malgré nous. De ces constellations qui apparaissent dans l’encre de nos ciels.

Quel a été le point de départ de votre roman ?

Tout est parti d’articles de presse. L’un d’eux, intitulé « Vous effacez les numéros de vos morts ? Eux n’y arrivent pas. », regroupait des témoignages de femmes et d’hommes qui racontaient avoir encore dans leur répertoire les numéros de téléphone de proches décédés et que les effacer aurait été presque comme les tuer une seconde fois. Le personnage de Titouan est arrivé comme ça par cette mise en retrait choisie, ce refus du jeu social ; et le personnage de Luce, au deuil impossible, s’est creusé avec lui une place dans ma tête. Deux solitudes reliées par un numéro de téléphone.

« Les étoiles de mon titre, ce sont mes personnages qui brillent seuls sur un recoin de la nuit et qui ne savent pas encore qu’ils forment une constellation dans le grand ciel des hommes. »

Alors qu’on ne cesse d’opposer le lien virtuel au vrai lien social, votre roman montre justement ce que les nouvelles technologies peuvent avoir de très « humain ».

Dans À quoi rêvent les étoiles, mon envie était de considérer ces technologies comme une forme contemporaine de magie. La « connexion », dans ce que ce terme a de plus beau.

Le théâtre tient une grande place dans ce texte, tant sur la forme que sur le fond. Pourquoi ce choix ?

Titouan et Luce sont arrivés les premiers. Mais entre la mise en retrait de Titouan et le deuil de Luce qui l’empêche d’avancer, ils étaient tous les deux dans une forme d’immobilité. Au moment où j’ai vraiment commencé à réfléchir à l’histoire que je voulais écrire, un contrepoint s’est imposé.

Un personnage plein de vie, d’envie, de colère, de volonté, de mouvement. Ça a été Alix. Alix et son admiration sans bornes pour sa prof de théâtre, Alix et son rêve de devenir comédienne. Durant dix ans, j’ai exercé en parallèle de l’écriture le métier de régisseuse lumière. J’ai arrêté en décembre dernier. J’ai terminé le premier jet de ce roman quelques jours plus tard. Je crois que si ce texte est à ce point devenu une déclaration d’amour au théâtre, c’est parce que l’écrire a été ma manière de dire au revoir à ce métier, et à cet univers qui a été pour moi si fondateur.

Le texte insiste sur le pouvoir réparateur du lien à l’autre. Cela correspond-il à votre vision du monde ?

Oui et non. Les autres peuvent être des miroirs et des déclencheurs, en nous confrontant à nos peurs, à nos contradictions, à nos désirs enfouis, à nos blessures… Ils bousculent nos convictions. Ils nous aident à avancer. Ils nous tiennent la main. La route est clairement plus douce et plus riche en bonne compagnie.

« Ça en fait, je l’espère, un texte dans lequel les adultes pourront autant se reconnaître que les adolescents. »

Dans ce roman choral, vous réussissez à intéresser le lecteur à chacun des personnages. Y en a-t-il un dont la trajectoire vous touche particulièrement ?

Luce, sans hésiter. Le thème du deuil est récurrent dans mes romans, certainement parce que perdre mes proches est ma plus grande peur et que c’est une façon de l’exorciser. Mais surtout, j’aime les personnages de vieux. Ils sont toujours bien plus que ce qu’ils semblent au premier abord, ils sont composés de mille strates.