Ruche, douce ruche… Vous saviez sûrement que le CDI du collège comportait une ruche, mais connaissiez-vous les secrets qui se cachent derrière la plaquette de bois qui protège les abeilles des élèves trop curieux ? Si non, les voici…

LES ABEILLES

Tout d’abord, avant de parler de notre fameuse ruche, penchons-nous sur les abeilles en général. Cela fait bien des années que grâce à elles, nous avons des fleurs, mais surtout des fruits et légumes. Mais comment et pourquoi ? Tout simplement en butinant les fleurs afin de récupérer leur pollen. C’est ce que l’on appelle la pollinisation. La pollinisation, c’est le fait qu’un insecte pollinisateur, comme les abeilles par exemple, vole de fleur en fleur pour en prendre le pollen. En faisant cela, l’insecte laisse tomber quelques grains de pollen sur le pistil de la fleur, ce qui est essentiel à sa reproduction. C’est aussi simple que cela !

Ce pollen est utile aux abeilles, notamment pour couvrir les besoins en protéines de leurs congénères.

Parlons maintenant des différentes catégories d’abeilles, dans la ruche. Tout d’abord, la plus importante sûrement, la reine. Elle a pour rôle de donner vie aux futures reines. En moyenne, par jour, elle peut pondre jusqu’à 2 000 œufs. Elle est essentielle à la ruche, car sans elle, plus d’abeilles, que se soit des ouvrières ou bien des futures reines. Pour devenir reine, il faut être alimentée par de la gelée royale. Ensuite, il faudra aux futures reines s’éliminer entre elles pour savoir qui deviendra donc la reine des abeilles.

Ensuite, il y a les abeilles ouvrières, toutes celles qui sont nées sans avoir reçu de gelée royale, c’est-à-dire sans pouvoir devenir reines. Il y en a plusieurs sortes, les nettoyeuses, les nourrices, les magasinières de miel, les bâtisseuses, les butineuses… Et encore bien d’autres. Les plus importantes, à mon goût, sont les nourrices. Comme leur nom l’indique, elles nourrissent les larves et la reine. C’est elles qui donnent à certaines la gelée royale et font d’elles de futures reines.

Il reste une dernière catégorie d’abeilles. En effet, nous avons une reine, mais… Et le roi ? Sans roi, pas de larves ! Et bien, ce roi a pour nom « faux bourdon ». Si l’on ne parle jamais de lui, c’est parce qu’il n’est pas très utile. D’abord, il a une courte vie, du printemps à l’automne environ. S’il survit jusque là. Oui, car il faut déjà survivre à la fécondation de la femelle. S’il survit à cela, il lui faudra affronter les ouvrières. Soit elles le chasseront avant l’hiver, soit elles le tueront, car un faux-bourdon n’a pas de dard (et ne peut donc pas défendre) et a l’incapacité de produire du miel (et ne peut donc pas nourrir la ruche).

Ayant parlé de tout à ma connaissance, parlons désormais de l’histoire de notre ruche…

LA RUCHE DU CDI (= APISCOPE)

La ruche du CDI du Collège Gutenberg a été installée en octobre 2021 dans le but de sensibiliser sur l’écologie. On appelle ce type de ruche un « apiscope », car elle elle permet d’observer, en toute sécurité, les abeilles au travail à l’intérieur de la ruche vitrée. Ce sont les élèves d’un atelier existant à l’époque, l’atelier « Développement Durable », qui avaient gagné le plus de votes lors d’un appel à projet du département du Loiret. Ils ont donc pu récolter de l’argent pour construire leur projet et c’est ainsi qu’est née notre ruche…

La reine des abeilles est reconnaissable par son long corps (plus long que celui de ses ouvrières) et le petit point blanc sur son dos. Lorsque la ruche est à découvert, on peut parfois l’apercevoir et, si on a de la chance, on peut même la voir pondre !

En hiver 2021, la population est morte malgré tous les efforts de Mme ROUER et de Mme LAMARGOT, principalement à cause de maladies. Une nouvelle colonie d’abeilles a été installée au printemps 2022. Celle-ci a survécu grâce aux soins du personnel du collège. La population a même incroyablement augmenté en été au point de devoir se séparer de la moitié de la ruche. Sous un banc dans la cour de récréation, a en effet été retrouvé un essaim d’abeilles. Un apiculteur est heureusement venu le récupérer afin de ne pas déranger les élèves.

L’hiver suivant, la population a de nouveau diminué, ce qui est plutôt normal en hiver. Les abeilles sortent moins à cause du froid et peuvent en mourir. Cependant, la population a tout de même proliféré depuis ce début de printemps, et on espère que ça continuera ainsi !

REMERCIEMENTS

Merci à Mme LAMARGOT pour ses explications.

Merci à vous d’avoir lu !

Laura V.