Le succès du film d’animation réalisé par des 6èmes en 2022

Le succès du film d’animation réalisé par des 6èmes en 2022

Durant l’année scolaire 2021-2022, les élèves des classes de 6e6 et 6e2 ont créé un film d’animation, dans le cadre du cours d’Arts plastiques de Mme Naccaro. Pour la réalisation du film, ils ont utilisé ni crayon ni cahier ni peinture juste un décor, des figurines de 20cm et un appareil photo.

le résumé : C’est l’histoire d’un petit garçon qui se prenait pour un super-héros et qui se faisait harceler. Il n’avait pas d’amis. Il se faisait racketter et il était exclu du reste de sa classe. Un jour, il en a eu marre et en montant les escaliers, il pensa à des choses comme « je suis inutile » ou encore « pourquoi ça m’arrive à moi » puis il ouvre une porte et… je pense que vous connaissez la suite.

● la réalisation du film :

1. les images : un film d’animation est un film réalisé image par image, c’est-à-dire qu’on prend une photo puis on déplace un tout petit peu les personnages pour ensuite reprendre une photo (1sec = 24 images). C’est donc long car il faut beaucoup d’images pour faire un court métrage de quelques minutes. Il y avait plusieurs rôles à jouer: 

  • un élève devait vérifier qu’on voit bien les personnages qu’il faut et surtout qu’on ne voit pas ce qu il ne faut pas (c’est à dire les élèves)
  • un autre élève prenait les photos.
  • un autre faisait le clap indiquant qu’on pouvait prendre la photo.
  • un autre élève notait un trait dans un cahier pour chaque cliché pris.
  • et bien évidement ceux qui bougent les personnages.

2. La bande son : Plusieurs enregistrements ont été pris durant nos cours de musique puis les meilleures parties de chaque enregistrement ont été monté ensemble. Tout, à part la sonnerie, provient de ses enregistrements, même le bruit qu’on entend quand le héros monte les marches {il a été réalisé par un élève de l’atelier percussions}.

3 . le texte : En cours d’ E.M.C, nous avons tous réfléchi aux phrases que pourrait dire le harcelé et les harceleurs, nous avons sélectionné les meilleures et nous les avons dîtes durant les enregistrements.                    

●Une victoire au niveau académique :  Nous sommes très fiers car nous avons remporté un concours « Non au harcèlement », au niveau de l’académie d’Orléans-Tours.

Il y avait deux catégories :

  • Vidéo
  • Affiche

Dans chacune des deux catégories il y avait un gagnant chez les élémentaires, les collèges et les lycées. Nous avons donc remporté le prix pour la vidéo au niveau « collège ».

Alors un lundi après-midi 3 élèves de la classe de 6°6,  Léonie, Licia et moi même sommes allées à Orléans pour la remise des prix. Les élèves des deux classes ont reçu un diplôme chacun et 200 euros ont été offert à l’établissement. Le jury a dû reconnaitre les efforts fournis pour faire un film d’animation. 

Vous pouvez visualiser notre film d’animation ci-dessous ! Bon visionnage !

 

Pour visualiser les productions lauréates au niveau national, cliquer sur : Site « Non au Harcèlement »  

Tout comprendre sur les muscles

Tout comprendre sur les muscles

Vous voulez tout comprendre sur comment fonctionnent les muscles, à quoi ils servent, etc, … cet article est fait pour vous !

DE QUOI SONT COMPOSES LES MUSCLES ?

Les muscles ont un tissu composé de fibres musculaires (ou myocytes).  Les fibres musculaires se composent de myofibrilles, qui elles se composent de myofilaments. Ces filaments sont de deux types : les uns, fins, sont faits d’actine ; les autres, épais, sont composés de myosine. 

 

 

A QUEL AGE LES MUSCLES VONT-ILS SE DÉVELOPPER ?

L’essentiel de la différenciation et de la distribution des fibres musculaires se réalise au cours de la gestation et jusqu’à deux ans après la naissance. La masse musculaire adulte est atteinte entre 16 et 20 ans, chez les filles, et entre 18 et 25 ans chez les garçons.

 

 
 
Les 600 muscles striés squelettiques que comprend le corps humain sont à l’origine de tous nos mouvements. Le raccourcissement de chaque fibre musculaire conduit au raccourcissement des muscles et donc, à l’expression d’une force sur des tendons qui eux-mêmes, tirent sur les os.
 
 

Pour en savoir plus, cliquez sur les boutons ci-dessous et découvrez les sources de cet article :

A la découverte du club jardinage

Vous aimez travailler la terre, planter des graines ou voir les plantes pousser, l’atelier Jardinage est fait pour vous !

8 élèves de 5e, 4e et 3e se donnent rendez-vous tous les jeudis à 13h00 dans le rang du C.D.I puis direction le terrain derrière le stade du collège et c’est parti pour le jardinage.

Mais que plantent ces élèves ? Ils plantent des pommes de terre, des oignons, des tomates et toutes sortes de légumes, en bref tout ce qui est de saison.

Depuis quand l’atelier existe? L’atelier a commencé assez récemment: il a été créé en novembre 2021 par Mme Lamargot et Mme Le Mercier.

Pourquoi une partie des plantations de l’année dernière a disparu? Durant les vacances d’été des plants de framboise et autre ont été tondu!

    

 

 

 

 

 

Si l’atelier t’intéresse et que tu es en 5e, en 4e ou en 3e c’est ton jour de chance, rends-toi au C.D.I pour t’inscrire auprès de Mme Lamargot !

Et dès jeudi c’est parti, amuse-toi!

Exposition « La Grande Guerre dans le Loiret » au CDI

Exposition « La Grande Guerre dans le Loiret » au CDI

L’exposition « Le Loiret dans la Grande Guerre » a lieu au CDI du 10 octobre au 18 novembre. Elle a été définie après une réunion avec les professeurs d’histoire géographie et correspond au programme des troisièmes. Elle est à libre disposition.

Conçue par les archives départementales du Loiret, elle est centrée sur notre département. Visitée aussi bien par les élèves que par les professeurs, elle a pour thèmes principaux :

-Le deuil et la mémoire
-L’expérience des combattants
-Le département face à la guerre 

Des livres en rapport avec l’exposition sont proposés. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez consulter le site des Archives du Loiret.
En bref, cette exposition a tout pour plaire que l’on soit passionné par ce thème, intéressé par l’histoire du Loiret ou juste de passage.

Article écrit par Lyséa J, membre de l’atelier médias

Les Mawem : Et pourquoi pas deux frères au sommet de l’Olympe pour la France ?

Les Mawem : Et pourquoi pas deux frères au sommet de l’Olympe pour la France ?

Deux élèves, de la classe « Médias » du Collège ont eu la chance de poser quelques questions à Mika et Bassa Mawem, tous les deux qualifiés pour la première olympiade d’escalade à Tokyo, du 23 juillet au 8 août 2021.

Les deux frères nous dévoilent leurs points forts, leurs points faibles, et leurs stratégies d’entraînement.

  • Quelles sont les trois disciplines d’escalade aux Jeux Olympiques et qu’elle est votre spécialité ?

Bassa- Les trois disciplines aux JO sont la vitesse, le bloc et la difficulté. Ma spécialité est la vitesse.

Mika- Le but de la vitesse c’est de grimper le plus vite possible. La plupart du temps nous sommes en duel côte à côte et c’est le premier à taper le buzzer en haut du parcours qui gagne. Le bloc c’est une discipline de force. C’est de l’escalade traditionnelle mais très courte et intense. Les murs font 5 mètres de hauteur environ et l’objectif est de monter en haut du bloc. Il y’a différents parcours et notre objectif est de le réussir. En général, on a 4 ou 5 parcours,  5 minutes par parcours, 5 minutes de pause et on passe au suivant. Pendant les 5 minutes on peut faire le nombre d’essais que nous voulons. Mais on ne peut pas se permettre d’en faire énormément, on doit être le plus efficace possible. La difficulté c’est une escalade de résistance parce que les voies sont longues. Une voie mesure entre  15 et 20 mètres de hauteur. On est sécurisé par des cordes et baudriers. Le jugement est fait sur celui qui arrive le plus haut. On nous propose des voies d’un niveau technique complexe. L’objectif est de trouver la solution pour monter en haut et d’avoir la force pour tenir le coup. Ma spécialité est le bloc.

  • Quand avez-vous commencé l’escalade ?

Bassa- J’ai commencé l’escalade à 15 ans à l’UNSS dans mon collège, j’ai beaucoup aimé et j’ai continué.

Mika- J’ai essayé l’escalade en CM2 pour la première fois. J’ai commencé en classe de sixième dans un club et à l’association sportive du Collège. J’en faisais 3 à 4 fois par semaine

  • Depuis quand êtes-vous en équipe de France ?

Mika- Je suis dans l’équipe de France depuis 2014. J’ai obtenu ma qualification lors d’une sélection en 2014 et  j’ai participé à ma première coupe du monde fin 2013.

Bassa- Je suis en équipe de France depuis 2012 et avant ça j’avais fait une étape de coupe du monde de bloc en 2006 et une étape en vitesse en 2007.

  • Quel est votre rythme d’entraînement depuis que vous êtes en équipe de France et depuis votre qualification aux JO ?

Mika- Notre rythme d’entrainement évolue constamment et il est propre à chacun.  Je me suis toujours entraîné entre 25 heures et 40heures par semaine et sur 4 à 6 jours par semaine. Depuis que je m’entraine pour les  JO, je suis passé à environ 40 heures minimum par semaine. Le lundi, mardi, jeudi et vendredi les entraînements sont très intenses. Le mercredi et le samedi je m’entraine une demi-journée.

Bassa- Depuis ma qualification aux JO, je m’entraîne environ 25 heures par semaine mais je fais en sorte que la vie de tous les jours soit mon entraînement (réaliser des tâches rapidement, prendre les escaliers etc. )

  • Quelles-sont les parties du corps et les muscles les plus sollicités en escalade ?

Bassa- Les avant-bras, les mains, et les doigts pour serrer les prises. Mais pour être performant il faut être complet et muscler toutes les parties du corps. Il faut faire attention à un point, c’est de ne pas prendre de poids. Nous devons prendre du muscle sans prendre trop de poids.

Mika- Cela dépend surtout des disciplines, en général, c’est surtout le haut du corps qui est très sollicité et les articulations. L’objectif est d’utiliser tous les muscles et articulations, du bout des orteils au bout des doigts, du bout des doigts au haut de la tête, pour alléger le haut du corps avec le bas, grâce au mouvement.

  • Comment s’entraîner en escalade pour trois disciplines différentes pour les JO ?

Bassa- Il faut s’entraîner encore plus car il faut intégrer des disciplines qui ne sont pas nos spécialités.

Mika- L’entraînement est différent pour chacune des disciplines. De plus, chaque entraîneur entraîne différemment et chaque athlète est différent. Pour ma part, on a fait le choix de mettre la priorité sur la discipline de bloc pour être très fort et sur la vitesse car j’ai de bonnes compétences. Pour la difficulté, on fait en sorte que je m’améliore sans m’entrainer énormément.

  • Comment être rapide, endurant et puissant à la fois ?

Bassa- Pour être rapide et puissant il faut être endurant. Si on prend l’exemple des sprinters qui courent 100 mètres, ils s’entraînent en courant de longues heures. Avant d’être puissant et rapide, il faut pouvoir encaisser de longs efforts.  Je fais donc beaucoup de voies de vitesse pour pouvoir avoir cette fluidité et de la puissance quand je dois aller vite.

  • En escalade, être léger semble être un atout mais est-ce qu’être très musclé peut-être un frein ?

Bassa- Être léger n’est pas un atout parce qu’à haut niveau personne n’est « léger ». Ce qu’il faut c’est avoir un bon rapport poids/puissance. Selon les disciplines, l’effort n’est pas le même mais quand on regarde bien, les grimpeurs ont tous des gabarits différents mais ils sont tous très forts. Par exemple, Jan Hojer pèse environ 77kg,  Mickael Mawem 66kg, Akiyo Noguchi 49kg et pourtant ils sont tous les trois très forts. Effectivement, au niveau amateur, plus ont est léger mieux ont tient les prises, car on exercera moins de force sur les prises d’escalade.

  • Est-ce qu’être très musclé n’est pas un frein pour la souplesse nécessaire en escalade ?

Bassa- Non, être musclé n’empêche pas d’être souple. En revanche ne pas être souple peut être un frein. Moi je ne suis pas souple et je sais que c’est un frein quand je fais du bloc ou de la difficulté. Pour la vitesse je n’en ai pas besoin, et je n’aime pas en faire, donc je n’en fais pas.

Mika- Être musclé et être souple en même temps ça se fait très bien. Il faut arriver à faire les deux en même temps. Il faut faire de la musculation et juste après des assouplissements. Il faut mixer les deux. Il y a des personnes extrêmement musclées qui sont très souples.

  • Comment gérez-vous la récupération ?

Bassa- Pour gérer la récupération, on mange, on dort et on s’hydrate bien (Là, il est 21h30. Je commence à stresser car je dois me lever à 5h15 pour m’entraîner.) On prend aussi des compléments alimentaires pour nous aider à récupérer, on va chez le kinésithérapeute, on a des petits appareils d’automassage, des électro-simulateurs etc.

  • Avez-vous un régime alimentaire particulier ? Y a t-il certains aliments que vous n’avez pas le droit de manger ou certains aliments qui vous sont conseillés ?

Mika -Les périodes ou on s’entraîne beaucoup il y a des très peu de compétition, c’est la période où on va bien se nourrir, prendre de bons petits-déjeuners complets avec des protéines, des féculents, et des laitages. Le midi on mange des féculents, légumes et des protéines. Le soir on mange léger. Pendant les périodes de compétitions, on mange avant et après les compétitions mais peu le soir. On réduit tout ce qui est sucre raffiné et  gras saturé afin d’être au meilleur de notre forme et au meilleur poids possible.

Entretien réalisé en mars 2020 par Marine Boudy et Manoha Arele de la classe « Médias », encadré par Mme De Barros.

Entretien retranscrit à l’écrit et rédigé en juin 2021 par Madison Auquière et Selène Boudier avec l’aide de Mme De Barros et Mr Pierre.