


Diaporama diffusé pour l’accueil des parents de 6ème – 10/09/2024
Retrouvez ici le diaporama diffusé : Diaporama

Campagne de bourse des collèges
La demande de bourse de collège en ligne est accessible pour tous les collèges publics de toutes les académies. Pour cela, les parents ou responsables d’élèves devront se connecter à l’Espace Numérique de Travail (ENT) du Loiret (https://mon-e-college.loiret.fr/) du 1er septembre 2024 au 17 octobre 2024. La demande de bourse doit être refaite, même si vous en bénéficiez l’an passé, MÊME si vous avez donné votre consentement à la reconduction de bourse lors de de votre demande les années passées.
En tant que parent d’élèves, vous pourrez ainsi :
- faire une demande pour un ou plusieurs enfants scolarisées dans le même collège public
- récupérer directement vos données fiscales nécessaires à l’instruction de la demande sans joindre de pièces justificatives
- donner votre consentement pour l’actualisation de vos informations fiscales chaque année durant la scolarité de votre enfant au collège : dans ce cas, vous n’aurez plus besoin de faire une demande de bourse à chaque rentrée.
- connaître une estimation de la bourse à la fin de la saisie.
- Pour l’année scolaire 2024-2025, le montant annuel revalorisé de la bourse est de 495 € pour l’échelon 1, 315 € pour l’échelon 2, et 114 € pour l’échelon 3. Ce montant est versé en trois fois (à chaque trimestre)
- montant des bourses
- document papier de demande de bourse
- Aide pour accéder à la demande de bourse en ligne
Padlet sur l’orientation. Tout résumé ICI
https://padlet.com/vcoisne/orientation-2025-sgcxwmt3783dgohs

Les enfants et les écrans – Rapport remis au Président de la République avril 2024
Les enfants, à l’image de leurs parents, évoluent dans un univers dans lequel les écrans et le numérique occupent une place prépondérante. Les enfants sont ainsi très largement exposés (10 écrans en moyenne par foyer !), et de plus en plus jeunes, aux écrans, que ce soit au sein de leur domicile, à l’école, dans l’espace public, ou compte tenu des équipements dont ils peuvent disposer pour leurs usages propres ;
– un consensus scientifique net se dégage sur les conséquences néfastes des écrans sur plusieurs aspects de la santé somatique des enfants et des adolescents. En particulier, l’utilisation des écrans contribue, directement ou indirectement, selon une relation dose-effet, aux déficits de sommeil, à la sédentarité et au manque d’activité physique, à l’obésité et à l’ensemble des pathologies chroniques qui en découlent, ainsi qu’aux problèmes de vue (développement de la myopie et risques possibles pour la rétine liés à l’exposition à la lumière bleue). Des interrogations, non encore tranchées par la science, sur les effets de l’exposition aux ondes électromagnétiques ainsi que sur l’impact éventuel de l’exposition à des substances présentes dans les terminaux numériques et reconnues comme étant des perturbateurs endocriniens invitent, à ce stade, à la prudence, en particulier dans les périodes de forte vulnérabilité comme la grossesse ;
– les études sur les conséquences des écrans sur le neurodéveloppement des enfants et des adolescents nécessitent encore d’être approfondies ; et tout en reconnaissant les difficultés attachées aux conditions de ces études pour établir des liens de causalité, et l’importance d’autres facteurs environnementaux, les données nous incitent à aller vers une régulation des usages. La Commission souhaite en particulier appeler à une grande vigilance, a minima jusqu’aux 4 ans de l’enfant, dans l’usage qui est fait des outils en leur présence par les parents, mais aussi plus généralement par les professionnels en lien avec la petite enfance : mécaniquement, cette « technoférence » qui affecte la quantité et la qualité des interactions avec l’enfant peut altérer, en cascade, les capacités socio-émotionnelles et le développement du langage. L’adolescence est aussi une période vulnérable à ce titre sur le plan psychocomportemental ;
– la notion « d’addiction aux écrans » en tant que telle n’est pas encore reconnue par la science, mais les « écrans », et en particulier l’utilisation des réseaux sociaux, semblent être, au-delà des bénéfices qu’ils peuvent apporter, des facteurs de risque supplémentaires lorsqu’il y a une vulnérabilité préexistante chez un enfant ou un adolescent, notamment de dépression ou d’anxiété. Dans un contexte de diffusion massive des usages numériques, et de forte fragilisation ces dernières années du bien-être mental des adolescents, notamment des jeunes filles, la recherche doit progresser pour éclairer les décideurs, mais l’attention doit être acquise dès à présent à l’endroit des conceptions délétères de certains services numériques ;
– l’accès non maitrisé des enfants aux écrans et l’insuffisante régulation des contenus auxquels les mineurs peuvent être exposés, en matière de pornographie et d’extrême violence, font peser un risque élevé sur leur équilibre, voire parfois leur sécurité, a fortiori si le dialogue avec les adultes n’est que peu construit. Ils soulèvent, plus largement, des questions sur le plan sociétal, par exemple avec la diffusion massive de certains stéréotypes ou représentations délétères sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la sexualité, sur le « vivre ensemble ». Les risques d’enfermement provoqués par les bulles algorithmiques doivent être davantage considérés, et les représentations délétères déconstruites. Les dangers liés à la pédocriminalité n’ont jamais été aussi élevés, et peuplent tous les espaces numériques sur lesquels se retrouvent les mineurs (jeux vidéo, forums et messageries notamment).
Voir le rapport complet :
enfants_et_ecrans_a_la_recherche_du_temps_perdu
ainsi que le lien vers le site des balises 3-6-9-12 : https://www.3-6-9-12.org/les-balises-3-6-9-12/

Les réseaux « sociaux » pour les nuls
Lorsque les enfants ont leur premier téléphone, ils sont très vite tentés d’installer des applications et notamment les fameux « réseaux sociaux ». Si leur inscription est officiellement et selon la Loi, interdite aux moins de 13 ans (avec accord des parents) et aux moins de 15 ans (sans accord des parents), de nombreux pré-ado font le forcing auprès de papa-maman pour « faire comme les grands ». Alors, interdire ? accompagner ? Chacun prend ses responsabilités mais il est fortement conseillé aux parents de comprendre comment fonctionnent ces réseaux afin de se protéger. Le net regorge d’informations et le collège vous propose ici quelques articles de journaux sérieux qui vous permettront de vous faire une première idée, surtout si le monde virtuel des réseaux sociaux vous est inconnu…
- Association e-enfance :
Snapchat : pour tout savoir sur le réseau social des jeunes adolescents
https://www.e-enfance.org/actualite/snapchat-savoir-reseau-social-jeunes-adolescents.html
10 conseils pour protéger vos enfants sur Internet
https://www.e-enfance.org/actualite/10-conseils-proteger-vos-enfants-internet.html
- France Info :
Cinq clés pour protéger vos enfants sur internet
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinq-cles-pour-proteger-vos-enfants-sur-internet_276625.html
- Le Figaro :
Vie privée, cyberharcèlement : comment protéger son enfant sur les réseaux sociaux
conseils et astuces pour éviter les mauvaises surprises sur Snapchat, Facebook, Youtube, Instagram ou Tik Tok
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/12/16/32001-20181216ARTFIG00002-vie-privee-cyberharcelement-comment-proteger-son-enfant-sur-les-reseaux-sociaux.php
Cyberharcèlement : comment y faire face ?
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/29/32001-20180629ARTFIG00215-cyberharcelement-ou-harcelement-sur-internet-comment-y-faire-face.php
- Sud Ouest :
Enfants sur les réseaux sociaux : faut-il interdire ou accompagner ?
https://www.sudouest.fr/2016/09/09/enfants-sur-les-reseaux-sociaux-faut-il-interdire-ou-accompagner-2493110-5166.php