Demi-finale des joutes oratoires

Demi-finale des joutes oratoires

La semaine de la culture et de la citoyenneté a débuté jeudi 2 mai, au collège de Malesherbes, par la demi-finale des joutes oratoires.

« Soyez vous-même et croyez en votre discours ». C’est dans la salle polyvalente, autour du mot de bienvenue du Proviseur, Monsieur Gilet, que les élèves de Denis-Poisson et de Gutenberg se sont retrouvés.

Les joutes oratoires ont débuté avec deux hommes du jury. Tout d’abord, Baptiste Marchand, gagnant de l’an dernier, a relu le discours grâce auquel il a gagné.

Ensuite, Abdallah Charki, en Terminale au lycée Duhamel du Monceau et arrivé deuxième au concours national de plaidoiries des lycéens, a motivé les élèves en partageant son expérience personnelle : « Pour réaliser un rêve, il faut travailler dur et lorsque l’on subit un échec, il faut se relever. » En effet, après ses soucis de santé qui l’ont forcé à quitter le monde de la boxe, Abdallah a continué dans un nouveau domaine : le concours de plaidoirie et aujourd’hui, il est heureux. Il a clôturé son discours en motivant les orateurs : « On peut tous devenir une grande personne. »

Au cours de la matinée, les 14 élèves-orateurs se sont prêtés à plusieurs thématiques telles que « l’art est-il un divertissement ? », « l’Intelligence artificielle peut-elle remplacer l’Homme ? » ou encore « Peut-on manger localement uniquement ? ». Les critères évalués par le jury étaient l’argumentation, avoir une parole claire et distincte, la présence d’une gestuelle, l’échange de regard avec le public ainsi que la formulation du discours.

À l’issue de cette demi-finale, sept élèves ont été retenus pour disputer la finale jeudi 13 juin, au collège de Pithiviers.

FINALISTES: Pour Denis-Poisson, il y aura Lianéla Routier, Lucie Duteil et Léa Alves. Pour Gutenberg, ce sera Marilou Lavault, Arone Voisin, Clara Lecointe et Baptiste Venzac.

Les enfants de moins de 10 ans et les réseaux sociaux

Les enfants de moins de 10 ans et les réseaux sociaux

Aujourd’hui de nombreux enfants de moins de 10 ans utilisent les réseaux sociaux tels que : Instagram, Facebook ou encore Twitter. On s’interroge sur les dangers d’internet. Faut-il les accompagner ou interdire cet usage ?

Les enfants franchissent de plus en plus  un cap virtuel en se connectant au vaste monde des réseaux sociaux. 

« Ils sont trop jeunes, ce n’est pas pour demain… ? » dit un parent de jeunes enfants.

Détrompez-vous: l’inscription sur un réseau social est interdite aux moins de 13 ans mais en France comme ailleurs, beaucoup d’enfants trichent dès 9 ou 10 ans et s’inscrivent quand même à Facebook, Twitter ou Instagram pour imiter leurs aînés.

D’après l’association Themis, il y a 96 % enfants de 8 à 10 ans qui utilisent internet et 99 % d’entre eux sont sur les réseaux sociaux.

50 % des enfants utilisent les réseaux sociaux tous les jours et 2 % d’entre eux utilisent les réseaux sociaux uniquement le weekend. 76 % des enfants ont déclarés qu’ils passaient au moins 1h sur les réseaux sociaux.

Les applications et les sites les plus utilisés sont : 90 % Youtube, 74 % jeux en ligne, 60 % Snapchat, 33 % Instagram et 27 % Whatsapp.

Bien souvent il y des risques sur internet comme les contenus non adaptés, les mauvaises rencontres, des escroqueries ou encore la santé ce qui pourrait être dangereux pour un enfant.

D’après Divina Fraus-Meigs au début de l’adolescence, les jeunes ressentent le besoin de proximité et d’appartenance à un groupe. Les réseaux sociaux l’ont compris, ils basent leur publicité sur ce sentiment d’appartenance, le fait de rejoindre une communauté. Pour un ado, cette idée lui donne un sentiment de puissance, d’impact… il peut sauver la planète, se faire remarquer, être entendu et se faire connaitre.

Pour moi les adultes devraient accompagner l’usage des réseaux sociaux à partir de 10 ans mais les interdire pour les plus jeunes (sauf peut-être Youtube qui permet de se cultiver).  

Nandhy