Padlet sur l’orientation. Tout résumé ICI
https://padlet.com/vcoisne/orientation-2025-sgcxwmt3783dgohs
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Les enfants, à l’image de leurs parents, évoluent dans un univers dans lequel les écrans et le numérique occupent une place prépondérante. Les enfants sont ainsi très largement exposés (10 écrans en moyenne par foyer !), et de plus en plus jeunes, aux écrans, que ce soit au sein de leur domicile, à l’école, dans l’espace public, ou compte tenu des équipements dont ils peuvent disposer pour leurs usages propres ;
– un consensus scientifique net se dégage sur les conséquences néfastes des écrans sur plusieurs aspects de la santé somatique des enfants et des adolescents. En particulier, l’utilisation des écrans contribue, directement ou indirectement, selon une relation dose-effet, aux déficits de sommeil, à la sédentarité et au manque d’activité physique, à l’obésité et à l’ensemble des pathologies chroniques qui en découlent, ainsi qu’aux problèmes de vue (développement de la myopie et risques possibles pour la rétine liés à l’exposition à la lumière bleue). Des interrogations, non encore tranchées par la science, sur les effets de l’exposition aux ondes électromagnétiques ainsi que sur l’impact éventuel de l’exposition à des substances présentes dans les terminaux numériques et reconnues comme étant des perturbateurs endocriniens invitent, à ce stade, à la prudence, en particulier dans les périodes de forte vulnérabilité comme la grossesse ;
– les études sur les conséquences des écrans sur le neurodéveloppement des enfants et des adolescents nécessitent encore d’être approfondies ; et tout en reconnaissant les difficultés attachées aux conditions de ces études pour établir des liens de causalité, et l’importance d’autres facteurs environnementaux, les données nous incitent à aller vers une régulation des usages. La Commission souhaite en particulier appeler à une grande vigilance, a minima jusqu’aux 4 ans de l’enfant, dans l’usage qui est fait des outils en leur présence par les parents, mais aussi plus généralement par les professionnels en lien avec la petite enfance : mécaniquement, cette « technoférence » qui affecte la quantité et la qualité des interactions avec l’enfant peut altérer, en cascade, les capacités socio-émotionnelles et le développement du langage. L’adolescence est aussi une période vulnérable à ce titre sur le plan psychocomportemental ;
– la notion « d’addiction aux écrans » en tant que telle n’est pas encore reconnue par la science, mais les « écrans », et en particulier l’utilisation des réseaux sociaux, semblent être, au-delà des bénéfices qu’ils peuvent apporter, des facteurs de risque supplémentaires lorsqu’il y a une vulnérabilité préexistante chez un enfant ou un adolescent, notamment de dépression ou d’anxiété. Dans un contexte de diffusion massive des usages numériques, et de forte fragilisation ces dernières années du bien-être mental des adolescents, notamment des jeunes filles, la recherche doit progresser pour éclairer les décideurs, mais l’attention doit être acquise dès à présent à l’endroit des conceptions délétères de certains services numériques ;
– l’accès non maitrisé des enfants aux écrans et l’insuffisante régulation des contenus auxquels les mineurs peuvent être exposés, en matière de pornographie et d’extrême violence, font peser un risque élevé sur leur équilibre, voire parfois leur sécurité, a fortiori si le dialogue avec les adultes n’est que peu construit. Ils soulèvent, plus largement, des questions sur le plan sociétal, par exemple avec la diffusion massive de certains stéréotypes ou représentations délétères sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la sexualité, sur le « vivre ensemble ». Les risques d’enfermement provoqués par les bulles algorithmiques doivent être davantage considérés, et les représentations délétères déconstruites. Les dangers liés à la pédocriminalité n’ont jamais été aussi élevés, et peuplent tous les espaces numériques sur lesquels se retrouvent les mineurs (jeux vidéo, forums et messageries notamment).
Voir le rapport complet :
enfants_et_ecrans_a_la_recherche_du_temps_perdu
ainsi que le lien vers le site des balises 3-6-9-12 : https://www.3-6-9-12.org/les-balises-3-6-9-12/
Lorsque les enfants ont leur premier téléphone, ils sont très vite tentés d’installer des applications et notamment les fameux « réseaux sociaux ». Si leur inscription est officiellement et selon la Loi, interdite aux moins de 13 ans (avec accord des parents) et aux moins de 15 ans (sans accord des parents), de nombreux pré-ado font le forcing auprès de papa-maman pour « faire comme les grands ». Alors, interdire ? accompagner ? Chacun prend ses responsabilités mais il est fortement conseillé aux parents de comprendre comment fonctionnent ces réseaux afin de se protéger. Le net regorge d’informations et le collège vous propose ici quelques articles de journaux sérieux qui vous permettront de vous faire une première idée, surtout si le monde virtuel des réseaux sociaux vous est inconnu…
Notre collège est résolument engagé dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Vous en avez tous entendus parler, parfois certains disent qu’ils en ont été victime mais rares sont ceux qui avouent en avoir été l’auteur. Mais qu’est-ce que ce phénomène qui fait tant peur, dans tous les établissements scolaires du monde et qui est parfois impalpable ?
Tout d’abord, passons sur le cas où un ou plusieurs élèves malmènent volontairement un autre élève, plus faible ou plus fragile par des mots ou des coups. Leur objectif est de faire mal et cet élève est leur cible, leur souffre-douleur. Cette situation est fort heureusement très rare et les élèves coupables de tels actes ne restent pas longtemps dans les établissements…
Non, le phénomène le plus courant est celui d’un groupe de copines ou de copains, qui s’entend très bien et qui aime bien chahuter et rigoler ensemble. Chacun d’entre eux est tout à fait gentil individuellement, travaille bien à l’école et voire même débarrasse le lave-vaisselle à la maison. Chacun d’entre eux est au-dessus de tout soupçon et n’imagine même pas qu’il serait à l’origine de souffrance envers un camarade. A aucun moment leurs parents pourraient s’imaginer que leur enfant pourrait faire de tels actes, lui qui est si gentil à la maison, même si la crise d’ado commence à se faire sentir. Mais une fois en groupe, ce n’est plus la même histoire. A leur intelligence individuelle, leur bonne éducation se substitue l’intelligence collective, celle du groupe et non plus celle de l’individu. Et c’est cette intelligence collective qui fait faire à ce groupe des actes. Pour jouer, juste pour jouer, mais qui rentrent… dans le cadre juridique du harcèlement moral. Au début, ce sont souvent des moqueries sur un autre élève, sur son physique, sur sa façon de s’exprimer ou sur sa tenue vestimentaire. Souvent, cet élève en rigole pour garder la face même si au fond de lui, il en est vexé voire humilié. Et puis des surnoms arrivent et ça devient le jeu, la surenchère. C’est à celui du groupe qui trouvera le surnom ou l’insulte qui va faire le plus rire le groupe de copains et celui-là deviendra le plus « populaire » au sein du groupe. Et oui, ces moqueries répétées sur un élève sont souvent un jeu interne au groupe, destiné à « élire » qui sera le plus fort… Et gare à celui qui aurait envie d’en sortir, il pourrait devenir à son tour la cible de ces moqueries. Pourquoi faire des cadeaux à ceux qui ne respectent pas les lois implicites du groupe ? Et pour celui qui est moqué, raillé ? Pour celui qui subit à chaque récréation, voire même au sein de la classe par des petits papiers glissés sous la table de classe ? Celui qui reçoit sur les merveilleux réseaux sociaux, des messages incessants de ce groupe accompagnés d’autres qui se sont rajoutés sous l’anonymat de leur pseudo, trop content de rire d’une situation dont ils ne connaissent rien de la souffrance qu’elle engendre. Liker c’est déjà harceler dit la pub… La pression ne s’arrête jamais et les conséquences sur la victime peuvent être dramatiques mais le mécanisme est engagé, le groupe est constitué et il est même organisé au sein d’une hiérarchie entre les meneurs et les suiveurs, les populaires et ceux en quête de reconnaissance de leurs pairs.
La cellule PHARE est constituée de personnels du collège. Enseignants, surveillants, personnels de services, tous ont pour but de détecter et de traiter rapidement les situations dites de harcèlement selon la méthode « Pikas » du nom de son inventeur.
Vous trouverez ci-après le protocole de prise en charge :
adoptée par le Conseil départemental du 19 avril 2024