J’ai choisi d’écrire cet article car cela me tient à cœur de montrer que les loups ne sont pas forcément, ce que l’on prétend, des êtres uniquement malveillants.  Le retour naturel du loup est soutenu par des associations comme FÉRUS (Association nationale pour la défense et la sauvegarde des grands prédateurs) ou le WWF (de l’anglais : World Wildlife Fund) ; et combattu par les éleveurs.

Quel est le point de vue des éleveurs ?

Les éleveurs sont notamment en colère contre le retour du loup, car les loups sont des carnivores qui peuvent s’attaquer aux troupeaux d’élevage en montagne de moutons ou de chèvres (ce qu’on appelle les ovins).

Les éleveurs se mobilisent de plus en plus contre le plan national consacré aux loups en France, en réalisant par exemple des manifestations comme à Lyon en janvier 2019. Ils craignent les « massacres » réalisés par les loups. En 2017, selon Libération, plus de 9 000 bêtes, surtout des ovins (chèvres, moutons) ont en effet été tuées par le loup en France en 2015, sur un ensemble de 8 millions de bêtes.

Pour répondre à ces attaques de loups, l’Etat autorise chaque année un certain nombre d’abattements légaux de loups, malgré le statut de protection de l’espèce. En 2016, le plafond de 34 autorisations de tuer un loup a été relevé à 40. Cela n’a pas plu aux associations environnementales. 

Selon Ludovic Rouvière éleveur en Lozère : « Pour moi, le constat est sans appel : la croissance du nombre de loups est incompatible avec l’élevage en plein air de moutons et de bovins. Elle rend impossible la pâture de ces animaux durant plusieurs mois de l’année. Le risque est trop grand, vu le nombre d’animaux – près de 9000 ! – tués par des loups. »

Quel est le point de vue des associations environnementales ?

Le loup est une espèce protégée car on l’a exterminé dans la seconde moitié du 19e siècle en Europe et en Amérique du Nord. Son espèce était éteinte en France. Selon Férus, le retour officiel du loup en France date de 1992. Depuis l’Italie, l’espèce a rejoint naturellement la France. L’espèce est encore vulnérable, sensible au braconnage et aux tirs autorisés par l’État français.

Le loup est un animal plutôt discret et craintif ; il n’attaque pas l’homme. Le loup est en effet un carnivore qui adapte son régime alimentaire selon la région où il vit ou la saison : il peut manger différents types d’animaux comme des chamois, des cerfs, des mulots, des lièvres, des moutons, etc.

Il y a environ 530 loups en France. Le WWF développe des programmes et mène une campagne de sensibilisation pour le loup. Le WWF et FÉRUS recherchent des solutions pour atténuer le conflit Homme-loup, en contribuant à faire aimer et apprécier cet animal.

Selon Jean-Marc Landry biologiste, éthologue, spécialiste du loup : « Sincèrement, je crois qu’il est possible que le pastoralisme, inscrit depuis si longtemps dans notre culture et essentiel pour le maintien de la biodiversité, cohabite avec le loup. Ce dernier est notamment le régulateur de la présence des grands ongulés dans les milieux forestiers et un ambassadeur de toutes les autres espèces à protéger d’urgence. »

 

Quelques associations environnementales essaient de réintégrer  le loup. Je pense que le loup serait bénéfique pour l’environnement comme dans le parc de Yellowstone aux USA. Le loup n’est pas dangereux pour l’Homme, depuis des générations les hommes ont toujours eu peur du loup car avant ils s’attaquaient aux troupeaux. Pour nous, les hommes sont bien plus sombres que ces êtres bienveillants, ils peuvent faire des amalgames.  

Ilona et Naomi